"40 jours après la disparition brutale de mon fils Mamadou Abdoulaye DIOP,
La vérité sur les faits !
Lorsque l’on vit des moments aussi difficiles, les mots font souvent défaut pour décrire ce que l’on ressent. Le plus important, pour mon épouse et moi, a été l’exceptionnel réconfort que nous avons pu trouver auprès des amis, des parents, des collègues et même des anonymes.
Je tiens ainsi à remercier toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont partagé avec nous ces moments difficiles suite à la disparition brutale de notre regretté fils Mamadou Abdoulaye DIOP, âgé juste de 05 ans 01 mois. Né le 15 mars 2011, décédé le 15 avril 2016.
C’était un plaisir de passer des moments avec Mamadou : sa précocité, son intelligence, son humour et sa manière à lui de voir son monde. Déjà à 05 ans, il maitrisait mieux que sa maman les paroles de l’hymne national du Sénégal qu’il aimait chanter très souvent en demandant la signification des mots.
Nous étions obligés à chaque fois de trouver les bonnes explications pour satisfaire sa curiosité et assouvir son désir de comprendre son environnement immédiat.
Je me rappelle que je n’avais pas pu trouver les bonnes explications quand il me demandait pourquoi son ombre le suivait toujours quand il revenait de l’école.
Je n’ai jamais pu, non plus, lui expliquer pourquoi le ciel était de couleur bleue et qui l’avait colorié de cette façon. Pour justifier sa question, il m’apprenait que c’est lui-même qui mettait les couleurs sur son cahier de dessins.
Hélas, Mamadou n’atteindra jamais l’âge de comprendre et de trouver lui-même les réponses à ses questions incessantes et parfois difficiles pour Papa et Maman.
J’ai encore les larmes aux yeux en repensant à ces moments que nous avons vécus avec Mamadou Abdoulaye.
Maintenant, le premier pas à faire afin de supporter la blessure qu'engendre le départ de Mamadou est d’accepter son absence, d’éloigner ou de ranger ses jouets.
Seulement, 40 jours après sa disparition brutale, je suis convaincu qu’il y a quelque chose de plus fort que l’absence de Mamadou Abdoulaye, c’est sa présence à jamais dans nos mémoires.
Je n’ai pas comme habitude d’étaler ma peine dans les réseaux sociaux, encore moins de réagir sur Facebook. Le peu d’énergie qui me reste encore, je voudrais l’employer pour consoler toutes ces personnes qui ont autant souffert que moi : mon épouse, mes parents, amis, les collègues et les personnes anonymes. Ce que j’ai subi comme souffrance, cumuls de stress, sanctionnés par une alternance d’espoirs et désespoirs de survie, je vous assure que je n’accepterai même pas qu’on le fasse subir à l’ennemi public numéro 1.
Nous avons énormément souffert en regardant avec impuissance notre garçon agoniser sur le lit de la réanimation.
C’est une épreuve très difficile et j’en pleure encore au moment même où je tente d’écrire ces mots.
Malgré les réactions et les tentatives d’explications des Clinique De La Famille Clinique Providence à travers Facebook, je ne me suis pas invité dans la polémique, préférant faire le deuil et pleurer en douceur mon garçon.
C’est dommage ! C’est avec une grande tristesse que je viens rétablir la vérité des faits et je le jure sur la mémoire de mon fils (je mesure mes propos), je ne dis que la vérité, rien que la vérité !!!!
Aujourd’hui les deux cliniques (Clinique De La Famille et Clinique Providence) tentent de dégager leur responsabilité ou de se positionner en victimes juste pour préserver leur triste image à jamais entachée par la mort brutale d’un enfant, de mon enfant.
Au lieu de méditer sur leur monstruosité et de prier pour le repos de l’âme de mon fils Mamadou, Clinique De La Famille et la Clinique Providence tentent, toutes deux, de se justifier et de se présenter comme des victimes à travers les réseaux sociaux dans le seul but de vouloir protéger et pérenniser leur business.
Sachez que la seule victime dans cette affaire, c’est mon garçon Mamadou Abdoulaye DIOP, qui a suivi fièrement son papa égaré par les diagnostics, recommandations et pratiques mercantiles de médecins affairistes dont le seul souci immédiat est de se faire de l’argent.
Mon garçon, ton papa ne te voulait que du bien. Je me rappelle bien ce matin du lundi 11 avril 2016, tu m’avais dit : « papa je ne veux pas aller à l’hôpital (il parlait de la clinique), je veux aller à l’école ».
Pour rappel, il avait déjà raté deux journées de classe pour cause de rhume à répétition et l’ORL de la clinique de la famille avait diagnostiqué et recommandé une amygdalectomie lors d’une consultation le 02 avril 2016. Et le même jour, samedi 02 avril 2016, dans cette même Clinique De La Famille située à la sicap sacré cœur III, le garçon a subi des prélèvements sanguins pour les besoins des analyses ou tests avant l’opération.
J’avais posé plusieurs questions au médecin de la clinique de la famille pour avoir des informations complémentaires, histoire de m’assurer sur les modalités de l’opération.
Quelques jours plus tard, la Clinique De La Famille m’avait appelé pour me dire que les analyses étaient bonnes et que l’intervention, programmée pour le lundi 11 avril, devrait se tenir dans une clinique située à proximité de la Clinique De La Famille : la Clinique Providence situé à la Sicap Sacré cœur III - cité Keur Gorgui. J’ai accepté de suivre leurs recommandations malgré les fortes réticences de mon épouse.
Je suis allé en personne payer l’intégralité de la facture en liquide parce que la Clinique Providence n’avait pas accepté la prise en charge de mon Assurance.
Je dois également préciser au passage que la Clinique Providence m’a restitué, après le décès de l’enfant, l’intégralité de l’argent parce que l’opération n’a pas pu avoir lieu.
Comme prévu, le lundi 11 avril 2016, vers 12 h, nous avons amené notre enfant bien portant à la Clinique Providence.
Le même jour, lorsque je suis arrivé à la clinique vers 18 h pour voir mon garçon, on m’a annoncé brutalement que l’enfant avait fait un arrêt cardiaque suite à l’injection d’un produit pour l’anesthésie. Il n’aurait pas supporté le produit, m’ont-ils tout simplement dit.
J’en pleure encore !
Nous avons laissé un enfant bien portant entre les mains de la clinique, cette dernière nous l’a retourné dans le coma.
C’est tout un monde qui s’effondre en un instant pour une simple intervention dite bénigne.
C’est cela la triste réalité !
C’est ainsi que le sort de mon garçon fut, hélas, sous-traité ou filé à la Clinique Providence qui s’est atrocement chargée de mettre prématurément un terme à sa vie, plongeant toute une famille dans le désarroi.
Je vous assure que c’est moi son père qui ai payé les frais de l’évacuation de l’enfant à la réanimation de l’hôpital Le DANTEC vers 18 h, contrairement aux déclarations de la clinique sur Facebook. J’ai toujours les factures avec moi.
Elles ont mis l’enfant dans un état critique et m’ont laissé seul à mon sort.
J’ai passé ainsi toutes ces nuits devant les fenêtres du service réa de Le DANTEC guettant et scrutant les moindres messages d’espoir des médecins qui s’occupaient des malades 24 h/24. J’informais ensuite sa maman de l’évolution de la situation.
Les responsables de cet acte odieux ne se sont même pas déplacés à l’hôpital Le DANTEC pour s’enquérir de l’état de l’enfant et soutenir la famille. Je n’ai aperçu la dame de la Clinique Providence sur les lieux que le jeudi 14 avril 2016, le jour où l’enfant était déclaré cliniquement mort. Et cette dame tentait de me faire croire que l’enfant était encore vivant. Quant à la Clinique De La Famille, je ne l’ai jamais vue au chevet de l’enfant alors que c’est elle qui a sous-traité l’intervention à la clinique Providence.
Quelle cupidité ?
C’est d’ailleurs pour ces raisons que je n’ai pas souhaité que ces dames, responsables des deux cliniques, viennent à la maison présenter des condoléances après le décès de l’enfant. Je ne veux plus jamais avoir à faire à elles. Que le bon Dieu m’exauce. Amen
« Je tiens à remercier au passage le personnel du service de réanimation de Le DANTEC. Ces hommes et femmes qui se sont succédés au chevet de mon garçon comme sur les autres patients et ont fait de leur mieux pour préserver les rares souffles de vie qui leur restaient ». D’abord prévenir, à défaut corriger, les ennuis de santé et non en créer, c’est ça l’essence et la raison d’être d’une structure de santé quelle qu’elle soit.
Pour ma part, je n’ai pas demandé ou même osé imaginer le film des évènements. Quant aux derniers mots prononcés par mon garçon, la Clinique Providence a eu l’indélicatesse de me les apprendre à travers un de ses posts sur Facebook. Il aurait dit avant de perdre connaissance à jamais : « Ragalouma piqûre ». C’est vrai Mamadou « ragaloul piqûre », mais celle de la clinique Providence a été fatale pour lui.
Clinique De La Famille et Clinique Providence : après tout ce qui précède
Si vous n’êtes pas responsables de la mort de l’enfant Mamadou Abdoulaye DIOP ;
Si c’est vrai comme vous l’avez évoqué dans vos réactions respectives sur Facebook, que les membres de ma famille cherchent juste à ternir votre image ;
Alors, osez regarder cet enfant dans les yeux à travers ces photos et dites-lui que vous n’y êtes pour rien !
Mais dites-lui au moins qui est son bourreau.
Sinon Clinique De La Famille et Clinique Providence, demandez-lui pardon pour avoir abrégé prématurément sa vie et priez au moins pour le repos de son âme.
Avec votre maladresse et votre incompétence, vous avez tué cet enfant et vous voulez qu’on n’en parle pas ?
Sachez mesdames qu’on en parlera aussi longtemps qu’on se souviendra du petit Mamadou Abdoulaye DIOP. Et ces souvenirs sont à jamais liés à l’acte monstrueux commis par vos services.
C’est ça l’image abjecte et le seul souvenir amer que nous garderons à jamais des Clinique De La Famille et Clinique Providence.
Aujourd’hui, la réputation que vous tentez de sauvegarder n’est rien comparée à l’énorme souffrance qu’a connue ce garçon avant de succomber. Comprenez bien mesdames que je n’ai aucun intérêt à porter préjudice à vos cliniques. Je suis juste un père qui pleure encore son enfant et qui n’acceptera jamais que d’autres se présentent comme victimes à sa place juste pour gérer leur image. Ayez un peu de respect pour sa mémoire.
Mon garçon a déjà beaucoup trop souffert à cause de votre incompétence et de manque de rigueur dans le travail. Allez regarder les sérieuses lésions sur le scanner de son cerveau ! C’est simplement inadmissible, pitoyable.
« Clinique De La Famille et Clinique Providence », je ne vous ai jamais demandé d’explications après ce qui s’est passé. Je ne souhaite pas en parler avec vous.
Alors, taisez-vous un peu SVP.
Arrêtez vos amalgames sur les réseaux sociaux.
Arrêtez cette sordide campagne de victimisation.
Prenez ce temps précieux que vous passez dans les réseaux sociaux pour vous occuper plus sérieusement de vos patients et éviter qu’un pareil drame ne vienne entacher d’avantage vos mains inexpertes.
Bon repos mon fils et ami Mamadou Abdoulaye,
Écrit par El Hadji Diogou Diop